C’est une invitation à changer de paradigme, que nous offre Jean-Philippe Brébion, conférencier international, concepteur de la Bioanalogie et auteur d’une dizaine d’ouvrages. Par une approche à la fois profondément spirituelle et pragmatique, il nous invite à entrer dans l’ère de la conscience caractérisée par la non-causalité et la non-dualité.
« Passer de la survie à la vie signifie transformer nos peurs et vivre intensément la créativité que seul l’Être "Unique, Original et Singulier" que nous sommes peut révéler. Si nous éprouvons une peur, c'est que nous interprétons le monde dans la dualité. Restant dans la survie, nous ne réalisons pas la créativité de l’Être Unique que nous sommes : la peur permet à l’animal de survivre, elle ne permet pas à l’Homme de vivre. »
La créativité, c’est principalement avec l’intention de survivre et dans la matière que nous l’avons exercée. Oubliant notre singularité, originalité et unicité, nos actions créatives ont la volonté de changer l’extérieur et d’intervenir dans les processus naturels et spontanés. Nombreux sont ceux qui pensent encore qu’en transformant notre environnement et notre propre biologie par toute sorte de nouvelles technologies, nous améliorerions nos humaines conditions. Notre civilisation, depuis dit-on, la création de l’agriculture, a mis son génie, sa fierté, à pouvoir créer un monde en parallèle à la Nature. Cependant, tous ces artifices, avec un énorme coût énergétique, nous entretiennent dans une liberté illusoire. C’est justement les enjeux de notre civilisation, le premier, l’humanité consomme plus de ressources que notre planète n’est capable d’en régénérer. Le second, contrairement à la nature qui se régénère depuis la nuit des temps, nos créations matérielles en sont incapables et produisent une quantité gigantesque de déchets empoisonnant nos corps, nos rivières, nos terres, notre stratosphère et les générations à venir. Nous avons tenté de nous sécuriser en nous attachant à la matérialité et nous nous retrouvons dans une situation absurde : nos propres créations en viennent à conditionner notre survie sur cette planète… Ne sortant pas du cercle vicieux : peurs, survie, illusion de solutions extérieures, à la recherche de causes comme de coupables, ces situations mettent en exergue nos pensées dualistes faisant fi des nuances. Nous jugeons tout ce qui arrive en positif ou en négatif. Dans cette situation paradoxale, « N’est-il pas temps d’apprendre à lire la vie d’une autre façon et d’aborder chaque événement non plus dans la réaction et "l’émotionnel"***, mais dans la conscience, en s’efforçant de dégager quelque chose qui ne soit ni positif ni négatif ? »
Revenir à soi, en cessant de faire du monde extérieur, le responsable de notre bonheur ou de notre malheur, la Bioanalogie et la loi du Principe nous invitent à accueillir un sens nouveau que la Vie nous révèle et à l’intégrer. Ce qui nous touche parle d’une richesse en nous à révéler en Conscience !
« Dès que l'on est dans une attente, une intention ou une obligation, on reste attaché à la matière et l’on n'est plus dans la rencontre, dans la vie et quand une rencontre n'est pas sans intention ou sans attente, ce n'est pas une véritable rencontre, c’est tout au plus une manœuvre pour se valoriser, être validé, rassurer, aimer, etc. ».
Toute notre éducation est basée sur des attentes, des intentions, des obligations de résultat, que ce soit à l’école ou ailleurs. Cela me rappelle ces nombreux stages où, dès le deuxième jour, animateurs et participants se focalisent sur l’exposition, le concert, la présentation théâtrale de clôture en oubliant d’être et de vivre le présent, la spontanéité, le jeu.
Sortir des identités normatives, des modes de fonctionnement qui ne sont pas dans le respect de l’être unique, original et singulier que nous sommes, rejoint totalement l’objectif d’Almapola, un lieu qui inspire la quiétude, des pratiques qui invitent à être soi-même parmi les autres.
Être sans attente, sans obligation de résultat et sans intention, c’est l’invitation du jeu de peindre. Je vous invite à la conférence « Ni art, ni thérapie, le JEU DE PEINDRE c'est quoi ? »
le jeudi 27 avril à 20h00.
Après une année de « jachère », merci à toutes les personnes qui ont patienté, le jeu de peindre reprendra durant les vacances de printemps du 8 au 12 mai de 16h30 à 18h30 et, cet été, du lundi 10 juillet au vendredi 14 juillet avec la possibilité de deux plages horaires 10h30 à 12h00 ou de 17h00 à 18h30.
Renseignements et inscription
* Tous les extraits proviennent du livre « L’Évidence, la certitude absolue que chaque chose a sens. » de Jean-Philippe Brébion Éd. Quintessence
Sauf ** « Kogi, leçons spirituelles d’un peuple premier » de Lucas Buchholz
***Concernant l’émotionnel: « Je ne cesse de le répéter, nous rappelle Jean-Philippe Brébion, la Bioanalogie ne fait l'apologie d’aucun crime, d’aucun drame, ou atrocité qui existent sur cette terre. Mais en réagissant à l'événement qui nous touche, nous nous maintenons dans la dualité. Nous laissons l'événement en dehors de nous, nous nous installons dans le conflit et continuons à maintenir une relation conflictuelle avec d'autres éléments porteurs du même Principe. »
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