La création de ce nouveau lieu nous permettra de développer, d’organiser des journées de ressourcement.
Les technologies actuelles se sont développées extrêmement rapidement, nous empêchant d’utiliser à bon escient nos connections cérébrales et nous privant de nos besoins fondamentaux de toucher, de sentir, d’ouvrir notre regard à 180° et nos oreilles à 360°. Rien de plus illusoire que l’image ! Nous ancrons nos expériences relationnelles et développons notre intelligence par nos sens ! En résumé, Almopola sera un lieu pour se rencontrer en chair et en os !
Qu’est-ce qui m’a poussée à bouger, à sortir du confort bruxellois ? Certainement la présence de la nature : même si celle-ci a été ravagée par nos maladresses, blessée par nos prétentions, la nature nous enseigne comment remettre la vie, comment réparer, panser les terres mises à nu. Elle est si puissante qu’elle fait craquer nos terres bétonnées, elle continue à créer, à vivre sans nous attendre, elle est pour moi notre plus grande enseignante.
Bien sûr, il y a l’intention encore plus prégnante, de créer un lieu de quiétude, de liens, de partages… Il a 12 ans, quand je commençais à imaginer Almapola telle que vous l’avez connue, j’envisageais la quiétude comme un bienfait, un lieu et un temps de ressourcement. Aujourd’hui, je considère cette quiétude comme une nécessité absolue afin de préserver notre santé mentale à tous, toutes générations confondues !
À ce propos le biologiste Bruce Lipton nous dit : « C’est bien dans un climat de quiétude que nous pouvons vraiment grandir ».
À vous tous qui êtes venus un jour dans cette arrière-cour de l’avenue de la Couronne découvrir Almapola, je vous remercie du fond du cœur d’avoir fait ce pas. Quel plaisir de vous avoir rencontrés, de s’être côtoyés et enrichis mutuellement ! Un immense merci plus particulièrement aux personnes qui sont sorties de la simple curiosité et de la découverte, en approfondissant et en participant parfois plusieurs années au même atelier. Je savoure le chemin parcouru ; et, comme le petit érable présent à chacune de nos entrées et sorties, nous avons bien grandi ensemble !
D'autres articles peuvent vous interesser
En savoir plus
Newsletter hiver 2019 Petite histoire de nom
Petite histoire d’Almapola
J’ai toujours adoré les coquelicots, ce rouge éclatant qui ponctue un champ, la transparence de leurs sépales, leur liberté à s’épanouir là où ils l’entendent. J’aime la résonance du mot coquelicot en espagnol « Amapola ».
Lire
Newsletter automne 2023 Tourbillon dans les bourrasques d'automne
"Un son peut aussi être un havre, un lieu de ressourcement où nous revenons à notre pensée originelle et harmonieuse. La structure vibratoire d'un tel son offre un chemin vers la matrice de la matière. Revenir à un son partagé qui élève, nous recentre, nous guérit et nous permet de progresser. Le son de la ruche soigne. Nous chantons notre création, en communication constante avec tout ce qui est. Le son dit à chacune ce qu'elle doit faire et où elle doit être. Chaque tâche y est inscrite. Quand tout est à sa place, l'harmonie est parfaite. "
" Quand les abeilles parlent, j’écoute." Jacqueline Freeman
" C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas", écrivait Victor Hugo, en 1870. Aussi étrange que ça puisse paraître, Jacqueline Freeman, entend parler les abeilles. Apicultrice et auteure du livre "Le Chant des abeilles, restaurer notre alliance avec l’abondance". Un livre magnifique, bouleversant tellement il résonne au plus profond d’une aspiration de véritable partage et de communion avec le Vivant : "Partagez librement. Il ne s’agit pas de prendre, il s’agit d’échanger - dans la joie, la compassion, la gentillesse. "
Être et devenir attentifs, bienveillants et serviables, une manière de transformer la dépression et l’angoisse de notre société
Servir avec bienveillance est la fonction du praticien-servant du jeu de peindre. Cela étonne bien souvent les nouveaux participants. Nous nous sommes habitués au rôle du professeur qui enseigne, qui conseille, qui juge et qui en sait forcément mieux qu’autrui. Être simplement attentif aux besoins de chacun, tout en étant le gardien d’une structure qui accompagne, sans modèle, sans jugement, sans interprétation, sans gratification, sans pression de performance… demande beaucoup d’humilité.
Lire
